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Information fournie par eSPRIT Pays de la Loire.
Amphithéâtre Thomas Narcéjac
Rue Loukianoff
44210
Pornic
De tous les chefs vendéens, Charette est incontestablement celui qui a suscité le plus de littérature. Mais connaît-on le personnage pour autant ? Non, dès lors qu’une lecture attentive de tous les ouvrages qui lui ont été consacrés fait apparaître que la plupart des auteurs ont répété à l’envi les erreurs et les incohérences de son premier biographe C.-U. Le Bouvier-Desmortiers.
François Athanase Charette de la Contrie, né le 2 mai 1763 à Couffé, fusillé le 29 mars 1796 à Nantes, est un militaire français et un général royaliste de la guerre de Vendée. Issu d’une famille de petite noblesse bretonne, Charette commence sa carrière militaire en 1779, comme garde de la Marine à Brest. Après plusieurs campagnes, il navigue sur « Le Clairvoyant » pour les Amériques où il aura un rôle très effacé lors de la guerre d’indépendance américaine. Il est élevé au grade de lieutenant de vaisseau en 1787 et démissionne en 1790.
Marié la même année avec Marie-Angélique Josnet de La Doussetière, Charette s’installe au logis de Fonteclose, près de La Garnache en Vendée. C’est là, en mars 1793, que des paysans insurgés contre la conscription de 300.000 hommes seraient venus le chercher pour le mettre à leur tête. Charette est capturé le 23 mars 1796 dans les bois de la Chabotterie. Condamné à mort, il est fusillé six jours plus tard à Nantes, sur la place Viarme. Sa mort marque la fin de la deuxième guerre de Vendée.
Par la pérennité de sa résistance, Charette passe dans la mémoire collective comme le général emblématique du soulèvement vendéen.
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