Monika de Almeida à Clisson

D’abord, la surprise. Les tableaux de Monika De Almeida ressemblent à des peintures, mais plus le regard s’approche, plus il voit qu’ils sont faits de fils, une multitude, patiemment collés les uns aux autres. " Je commence par choisir une toile, que je colore et, ensuite, je couds les fils à la machine »," détaille l’artiste, qui utilise la technique « en piquet libre ».

Le travail est minutieux, car les formats de ces toiles faites de fils, sont en général petits. Pourtant, les images sont fournies de détails. D’où l’étonnement et l’envie d’observer comment les fils construisent les images, jusqu’au moment où le visuel accroche la sensibilité. Une capture voulue. « J’ai envie de partager du rêve avec mes œuvres », confie l’artiste.
« L’intensité émotionnelle d’un moment vécu »

La technique de Monika De Almeida est appelée art textile. Elle l’a commencée lorsqu’elle étudiait à l’école des Beaux-arts de Cracovie, en Pologne.​

Une des œuvres, Fait de beaux rêves, est la vision d’un moment capturé au réveil, après une sieste dans le jardin. Les formes ressemblent à ces zones de lumières qui traversent les paupières fermées au moment du réveil.

Danse avec moi, Ouvre la fenêtre, En profondeur, Attrape la couleur sont quelques-uns des titres d’autres œuvres abstraites qu’elle a réalisées pour " partager l’intensité émotionnelle d’un moment vécu ".

Une personne, en regardant un de ses tableaux, y a vu " la plage de Préfailles. Elle a reconnu les ambiances et a eu les mêmes sensations que celles que j’avais mises dans l’œuvre "​, raconte-t-elle.