Jean-Claude Goudot à Besançon

Violences faites aux femmes
Dans l’Antiquité, il est possible de prouver la réalité des violences faites aux femmes au quotidien. Interdictions, violences sexuelles, viols et féminicides sont visibles à travers les archives religieuses, mythologiques, législatives et judiciaires.
Comment et pourquoi ces violences faites aux femmes n’ont guère été combattues mais au contraire tolérer par la société ? L’Histoire permet de mieux comprendre les raisons de cette autorisation ou non une sorte de paix sociale mais également d’appréhender le combat actuel pour l’élimination des violences faites aux femmes par les hommes.
D’après des statistiques officielles, 84 000 personnes ont été victimes de violences sexuelles hors du cadre familial, concernant à 85 % des femmes, les mises en cause étant à 96 % des hommes.
Les violences conjugales ont fait 244 000 victimes en France en 2022.
À Besançon, en 2023,720 femmes ont été victimes de violences intra familiales.
L’enquête Vécu et Ressenti en matière de Sécurité de l’année 2022 révèle que 1 452 000 personnes âgé de 18 à 74 ans ont déclaré avoir subi des violences sexuelles physiques ou non en 2021.
Savez-vous qu’aujourd’hui encore le mot « féminicide » n’est toujours pas reconnu par l’Académie française et donc de ce fait absent de nombreux dictionnaires. Il ne figure pas non plus dans notre code pénal actuel !
Cependant nul ne peut nier les évolutions sociétales en cours concernant cette question des violences faites aux femmes. Et l’histoire de ce phénomène nous aide à mieux en rendre compte.
Conférence de Brigitte Rochelandet, Docteure en histoire des mentalités. Dans le cadre de la journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes